Pour gérer les personnalités difficiles au sein d’une entreprise, un manager a fort à faire. Il doit user de son autorité mais avec tact, il doit agir avec fermeté mais avec maîtrise de soi.

Agir selon les profils

Ce sont autant de qualités qu’il doit cultiver et entretenir pour manager des comportements qui peuvent nuire à l’entreprise et induire une ambiance de mal-être au travail. Mais ses approches dépendent en grande partie des profils des collaborateurs difficiles. Anxieux, colérique, négatif, blasé, fermé, arrogant, martyr, manipulateur etc., il y en a de toutes les couleurs. Comment raisonne un anxieux ? Il doute de tout, même de ses compétences, il est fragile et perd ses moyens pour un ou pour un non, a tendance à se sous-estimer et pense ne jamais être à la hauteur mais perfectionniste. Et le colérique ? Toujours sur la défensive, il n’accepte ni les conseils ni les remarques, se met en rogne facilement, et potentiellement violent, soit en paroles soit en actes. Il ne supporte pas les frustrations.

Des profils de tous genres à manager

Que doit comprendre un manager face à un négatif ? Que c’est quelqu’un de râleur, jamais content ni satisfait, il critique absolument tout et ne voit que la face sombre d’une situation. Il n’aime pas le changement et le refuse, il s’oppose à toute nouveauté, aussi bien dans les projets que dans les propositions. Le blasé, lui, est un oisif de première, plus rien ne l’intéresse, il fait les choses sans conviction. Le fermé ou l’introverti est difficile à cerner car il ne montre rien et accepte tout sans rien faire paraître de ses sentiments et de ses pensées. Un arrogant est très sûr de lui, le martyr n’est jamais coupable, et le manipulateur s’arrange pour que tout soit toujours en sa faveur.